Avec Tania Hautin Trémolière, Flora Fettah, Horya Makhlouf et Camille Bardin.
↘ Exposition “ Sarah Maldoror : Cinéma Tricontinental ” Palais de Tokyo, Paris
↘ Débat : Les critiques d’art sont iels des complices du discours hégémonique ou des soutiens, des générateurices des contres-récits ?
Dans ce nouvel épisode de Pourvu Qu’iels Soient Douxces, les membres de Jeunes Critiques d’Art ont voulu échanger autour de l’exposition que présentait le Palais de Tokyo sur la figure emblématique de Sarah Maldoror, une réalisatrice noire, française, libre et engagée. C’est une cinéaste passionnante qui malgré sa production prolifique peine encore à trouver la reconnaissance qu’elle mérite.
Cette question autour des récits qui restent et de ceux qui s’étiolent les ont ensuite amenée à s’interroger sur la place des critiques dans la création, le soutien et la diffusion des contre-récits. La question que le collectif s’est posée est donc : les critiques d’art sont iels des complices du discours hégémonique ou des soutiens, des générateurices des contres-récits ?
Jeunes Critiques d’Art est un collectif fondé en 2016 qui promeut l’indépendance, la liberté de ton et l’engagement. Composé de deux débats radiophoniques – le premier sur une exposition et le second sur l’art contemporain et son environnement de manière large – ce temps de reflexion fait entrer les auditeur.ices dans ces discussions animées qui sont au cœur de la vie du collectif.