1. LOWER BELVEDERE, VIENNA
HANNAH HÖCH « Assembled Worlds »

Première grande rétrospective muséale sur Hannah Höch en Autriche, « Assembled Worlds » célèbre l’œuvre de l’artiste dada allemande. C’est en collaboration avec le Zentrum Paul Klee de Berne que le Lower Belvedere accueille une sélection majeure d’oeuvres issues de la succession de l’artiste. L’exposition met notamment en lumière les collages et photomontages de Hannah Höch, supports artistiques dont elle fut l’une des pionnières.

Jusqu’au 6 octobre

2. KUNSTSMUSEUM BASEL, SUISSE
« When We See Us : A Century of Black Figuration in Painting »

Présentée pour la première fois au Zeitz MOCAA au Cap, « When We See Us : A Century of Black Figuration in Painting » fait son entrée en Europe au Kunstmuseum Basel à Gegenwart, Suisse. En clin d’œil à la mini-série Netflix When They See Us (2019), l’exposition détourne légèrement le titre pour souligner l’agence et la force d’action des artistes présentés. À travers les œuvres de 120 artistes, cette rétrospective offre un regard approfondi sur tout un siècle de peinture figurative panafricaine.

Jusqu’au 27 octobre

3. FONDATION LOUIS VUITTON, PARIS
« Matisse, L’atelier rouge »
« Ellsworth Kelly. Formes et Coureurs »

Inaugurées au printemps 2024, les expositions « Matisse, L’atelier rouge »  et «  Ellsworth Kelly. Formes et Coureurs » sont à découvrir au sein de la Fondation Louis Vuitton à Paris. Conçue comme une exposition événement consacrée à L’Atelier rouge (1911) du peintre fauve, la première emprunte son titre au tableau pour reconstituer la complexité de son parcours. La deuxième célèbre le centenaire de la naissance du peintre et sculpteur abstrait américain à travers une rétrospective.

Jusqu’au 9 septembre

4. BOURSE DE COMMERCE, PARIS
« Le Monde comme il va »

Dernier appel pour faire connaissance avec son dernier accrochage, qui sera clôturée le 2 septembre, la Bourse de Commerce reste ouverte tout au long de la période estivale. Intitulée « Le Monde comme il va », l’exposition présente une dimension plus sombre de la collection du musée, empreinte d’humeur noire et de satires, à travers une sélection de pièces curatée par Jean-Marie Gallais. Parmi les temps forts, la carte blanche confiée à Kimsooja, qui a investi la Rotonde avec une installation immersive. 

Jusqu’au 2 septembre

5. MUSÉE MAILLOL, PARIS
« ANDRES SERRANO. PORTRAITS DE L’AMÉRIQUE »

Conçue en collaboration avec l’agence Tempora, l’exposition « Andres Serrano. Portraits de l’Amérique » présente une sélection d’œuvres du célèbre photographe Andres Serrano qui illustrent le positionnement de l’artiste sur les enjeux qui traversent son Amérique natale. Et si vous êtes absent cet été, sachez que le musée organise un événement spécial pour la rentrée, à savoir une “nocturne dénudée” le 17 septembre.

Jusqu’au 13 octobre.

6. BAL, PARIS
Yasuhiro Ishimoto
« Yasuhiro Ishimoto. Des lignes et des corps »

L’occasion de faire connaissance avec Yasuhiro Ishimoto, ambassadeur de la première génération de photographes de l’école de Chicago, du 19 juin au 17 novembre le BAL accueille « Yasuhiro Ishimoto. Des lignes et des corps ».  L’exposition offre un éclairage sur le début de l’œuvre du photographe américano-japonais, figure incontournable de l’histoire de la photographie japonaise, et pourtant méconnue en France. 

Jusqu’au 17 novembre

7. CENTRE DE CULTURA CONTEMPORÀNIA, BARCELONA
Agnès Varda « Photographier, filmer, recycler »

Du 18 juillet au 8 décembre, le Centre de Cultura Contemporània de Barcelona, plus connu sous le nom de CCCB, consacre une exposition à Agnès Varda. Baptisée « Photographier, filmer, recycler », elle rend hommage à la carrière de la regrettée cinéaste française à travers une sélection d’objets personnels, affiches, œuvres d’art, portraits et photo reportages, illustrant ainsi la richesse et la portée de son œuvre.  De son côté, la Filmoteca de Catalunya complète l’exposition avec un cycle de projections. 

Jusqu’au 8 décembre

8. BIENNALE DE BONIFACIO, CORSE
« La chute des empires »

Jusqu’au 2 novembre, la biennale De Renava propose aux visiteurs de la Corse de découvrir le regard d’une vingtaine d’artistes locaux et internationaux autour de la thématique « La chute des empires ». Installée à nouveau à la Cité des Falaises, la jeune manifestation artistique aborde la question de l’héritage légué par les cultures méditerranéennes. Quant au titre, le palindrome « Roma Amor » évoque à la fois l’Empire romain dans toute sa splendeur, l’amour de ce passé grandiose et le deuil de son déclin. 

Jusqu’au 2 novembre


9. SANT’ANDREA DE SCAPHIS, ROME
PETER DOIG

Un joyau dans un écrin de joyaux, si vous vous trouvez dans le quartier du Trastevere cet été, un passage s’impose à Sant’Andrea de Scaphis, car cet ancien oratoire présente ces jours-ci le travail de Peter Doig. Transformé en galerie d’art contemporain par l’artiste et marchand d’art britannique Gavin Brown en 2015, ce lieu d’exception se révèle un espace d’exposition tout aussi atypique qu’extraordinaire, dont la riche histoire se conjugue avec les récits des œuvres qu’il abrite. 

Jusqu’au 21 septembre

10. LE MAGASIN, GRENOBLE
BENOÎT PIERON, « Étoiles ou Tempêtes »

C’est grâce à la collaboration entre Le Magasin, le Centre national d’art contemporain et la bibliothèque municipale de Grenoble, que Benoît Piéron signe ces jours-ci son premier solo show « Étoiles ou Tempêtes » d’ampleur en France. Organisée sous le commissariat de Céline Kopp, l’exposition retrace le parcours de l’artiste à travers une sélection d’œuvres emblématiques, accompagnées de pièces réalisées spécifiquement pour l’occasion. 

Jusqu’au 20 octobre. 

11. COLLECTION LAMBERT, AVIGNON
« ALCHIMIE DE LA RENCONTRE » 

Étape incontournable de tout séjour dans la Cité des Papes, la Collection Lambert nous invite à découvrir les chefs-d’œuvre du réputé musée d’art contemporain à travers sa dernière exposition. Déployée sur la totalité des deux hôtels particuliers du 18ème siècle qui abritent la Collection, « Alchimie de la Rencontre » suit un fil conducteur autoréférentiel, nous plongeant ainsi dans un voyage à travers la pensée et le temps. On y retrouve notamment des oeuvres signées Joseph Beuys, Louise Bourgeois, Anselm Kiefer, Richard Serra ou encore Cy Twombly.

Jusqu’au 5 janvier 2025


12. CENTRE POMPIDOU METZ
KATHARINA GROSSE , « DEPLACER LES ETOILES »

Sous le commissariat de Chiara Parisi, directrice du musée, l’exposition en cours au Centre Pompidou-Metz rend hommage à Katharina Grosse. C’est ainsi qu’un immense drapé peint vient revêtir la Grande Nef, invitant le public à s’immerger dans l’œuvre de l’artiste allemande, telle une plongée dans un océan de couleurs et mouvements. Baptisée « Deplacer les étoiles », cette exposition mongraphique emprunte son nom aux principes de navigation, selon lesquels il faut suivre les astres pour s’orienter.

Jusqu’au 24 Février 2025

13. MAC/CCB, LISBONNE
« OBJECT, BODY, AND SPACE » 

Il y a moins d’un an, la capitale portugaise voyait naître un nouveau espace culturel : The Museum of Contemporary Art – Centro Cultural de Belém. Les expositions permanentes de l’institution, dite MAC/CCB, sont « Objet, corps et espace » et « Collection Berardo », qui sont complétées par un programme d’expositions temporaires consacrées à des artistes contemporains. Le musée abrite aussi le Garagem Sul, centre spécialisé dans l’architecture, tissant ainsi un lien entre les arts visuels, l’architecture et les arts vivants.


14. FONDATION CARMIGNAC
« THE INFINITE WOMAN »

Outre ses plages magiques et ses domaines viticoles, l’île de Porquerolles est également une destination prisée des amateurs d’art cet été, car la Villa Carmignac et ses jardins restent ouverts au public. Au programme, on remarque notamment l’exposition « The Infinite Woman », curatée par la commissaire britannique Alona Pardo, qui remet en question qui remet en question les codes liés aux représentations féminines canoniques à travers les œuvres d’une soixantaine d’artistes de tous horizons et courants artistiques. 

Jusqu’au 3 novembre

15. LES ABATTOIRS, TOULOUSE
« ARTISTES ET PAYSANS. BATTRE LA CAMPAGNE »

Alors qu’à première vue l’on dirait qu’artistes et paysans appartiennent à des univers existant aux antipodes l’un de l’autre, la dernière exposition des Abattoirs, Musée-Frac Toulouse Occitanie nous révèle des liens puissants entre ces deux corps sociaux. Sous le titre « Artistes et paysans. Battre la campagne », elle illustre les parallélismes entre les deux parties dans le combat contre un modèle libéral mortifère, à travers une sélection de près de 150 œuvres. 

Jusqu’au 25 août